Une voiture électrique Renault R5 présentée au Mondial de l’automobile de Paris,le 15 octobre 2024. DIMITAR DILKOFF / AFP Depuis l’élection de Donald Trump et les multiples apparitions,souvent controversées,d’Elon Musk à ses côtés,le marché du véhicule électrique en Europe marque le pas,très hésitant. L’effet Tesla,qui subit une forme de boycott,avec voitures incendiées et concessions stigmatisées,pèse. En France,il s’était vendu 6 298 Tesla (Model 3 et Model Y) en janvier et février 2024. Il ne s’en est écoulé que 3 507 sur les deux premiers mois de l’année. En deux mois,en 2024,Renault a vendu 2 678 Mégane électriques,fabriquées à Douai (Nord),il ne s’en est immatriculé que 1 260 sur les deux premiers mois de 2025. Au-delà de Tesla,le climatoscepticisme du président américain affecte-t-il tout le marché de l’électrique ?
Il faut se garder de toute conclusion rapide. Premièrement,la dépression du marché automobile ne concerne pas les seules « wattures » (contraction de watt et voitures). Le blues est général. Depuis le début de l’année,le marché français est en recul de 3,3 % si l’on suit les immatriculations,avec 256 241 voitures vendues contre 264 880 un an plus tôt,en janvier et février. Et aucun retournement ne se profile.
Il vous reste 79.47% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.