Rayons d’alimentation d’un supermarché à Toulouse,le 21 juillet 2023. FRED SCHEIBER/SIPA Si les baguettes que l’on achète en boulangerie contiennent moins de sel,ou si l’on dispose d’études poussées sur l’effet des additifs alimentaires sur la santé,c’est en partie grâce à lui. L’Observatoire de l’alimentation (Oqali),créé en 2008 pour étudier la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire,est aujourd’hui menacé par le projet de loi de simplification de la vie économique,qui sera débattu en séance à l’Assemblée nationale à partir du 8 avril,après avoir été voté au Sénat.
En commission spéciale,le 24 mars,un amendement déposé par la députée de Maine-et-Loire Anne-Laure Blin (Les Républicains),proposant de supprimer cette instance,a en effet été adopté contre l’avis du gouvernement. Selon Mme Blin,cet observatoire est « redondant » et « impose des démarches aux producteurs et aux acteurs de l’agroalimentaire ». En séance publique,plusieurs amendements portés par différents partis politiques,de La France insoumise au bloc central,vont proposer au contraire son maintien.
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Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.