Le secrétaire américain au Trésor,Scott Bessent (2e à droite),et le secrétaire au Commerce,Howard Lutnick,assistent à la signature d’un décret par le président Donald Trump depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche,le 9 avril 2025 à Washington. SAUL LOEB AFP Une révolution incluant un bouton « pause » n’est pas une révolution. C’est une débâcle,une improvisation désordonnée,même si ses auteurs en refusent l’évidence. Celle-ci s’imposait pourtant,mercredi 9 avril,après l’annonce par Donald Trump d’une suspension pour quatre-vingt-dix jours des droits de douane sur une soixantaine de pays,mis en scène une semaine plus tôt à la Maison Blanche comme un tournant historique pour les Etats-Unis.
Dans un message sur son réseau Truth Social,le président américain a justifié cette pause par l’attitude supposément constructive des pays frappés. « Plus de 75 »,selon lui,ont contacté son administration pour entrer en négociation commerciale. Conformément à sa « forte suggestion »,ils n’avaient pas décidé de prendre des mesures de rétorsion – ce qui est faux,à commencer par l’Union européenne (UE).
Par conséquent,Donald Trump,« génie stable » comme il s’est qualifié un jour lui-même,a choisi de les entendre,en maintenant un simple taux plancher général de 10 % sur les produits étrangers importés. Une barre protectionniste demeure,indiscriminée,mais on est loin du matraquage douanier envisagé,qui risquait de déstabiliser l’économie mondiale.
Il vous reste 87.11% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.