La ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du numérique,Clara Chappaz,dans un centre de données à Roubaix (Nord),le 3 avril 2025. SAMEER AL-DOUMY / AFP Qu’elle inquiète ou qu’elle fascine,l’intelligence artificielle (IA) parle désormais à la grande majorité des Français. Tel est le constat de la sixième édition du Baromètre de la formation et de l’emploi,dévoilée le 8 avril par Centre Inffo,une association de service public sous tutelle du ministère du travail. Réalisée en février par l’institut d’études CSA sur un échantillon représentatif de 1 621 personnes,l’enquête relève d’abord que 71 % des actifs connaissent l’IA contre 26 % qui en ont entendu parler sans savoir vraiment de quoi il s’agit. Sans surprise,les cadres,qui sont davantage amenés à manier cet outil,sont proportionnellement plus nombreux (82 %) à le connaître.
Second enseignement,64 % des actifs disent être à l’aise avec l’IA (dont 21 % tout à fait à l’aise). Les plus jeunes (84 % des 18-24 ans et 76 % des 25-34 ans) et les cadres (74 %) sont surreprésentés dans cette catégorie. A l’inverse,36 % des actifs affirment leur inconfort devant cet outil,notamment les fonctionnaires (55 %),les seniors (52 % chez les 50-64 ans). Viennent ensuite les ruraux,les chômeurs,les salariés du secteur sanitaire et social,les professions intermédiaires (entre 42 % et 49 %). Tout porte à croire que l’IA constitue la nouvelle frontière de la fracture numérique française,sachant que 94,4 % des foyers sont désormais raccordés à Internet.
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