Dylan Hatzenberger,à Chamonix,le 25 février. Ce pilote d’hélicoptère vit à plus d’une heure de route de la station où il travaille. ALINE DOLINKA / HANS LUCAS POUR M LE MAGAZINE DU MONDE Site touristique parmi les plus grandioses de France,au pied du mont Blanc,Chamonix a un problème. La capitale mondiale de l’alpinisme compte de moins en moins d’habitants. Et l’exode ne fait que s’accentuer depuis le début du siècle. Au cours de ces vingt-cinq dernières années,la cité montagnarde a perdu 10 % de sa population,passant de 10 000 habitants en 1990 à 9 000 aujourd’hui. En cause,la spéculation foncière,provoquée par un tourisme intensif. Les prix de l’immobilier sont devenus aussi prohibitifs que ceux des quartiers chics de Paris,rendant l’accès au logement de plus en plus difficile,voire impossible,pour les locaux. La population ne cesse de décroître,alors que la ville compte huit millions de nuitées touristiques par an.
Dylan Hatzenberger,30 ans,rêvait de s’établir dans sa ville natale,mais il échoue à trouver un logement à un prix abordable. Pourtant,le jeune homme occupe à Chamonix un emploi rare,essentiel et rémunérateur : pilote d’hélicoptère. Il transporte les ouvriers,apporte le matériel destiné à réparer les infrastructuresen altitude et ravitaille les refuges. Parfois,il épaule les secouristes dans les situations d’urgence. Après des débuts professionnels au Canada,Dylan Hatzenberger est revenu dans les Alpes,sa région de naissance et de cœur. À son retour,en 2020,il a habité à Sallanches,près de Megève,où sa compagne est vétérinaire. Puis le jeune couple a voulu remonter à « Cham’ »,près de la famille,des amis,et de son emploi de pilote dans une nouvelle compagnie.
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