Un employé travaille sur des fûts d’eau-de-vie à la distillerie de la maison Courvoisier,à Chateauneuf-sur-Charente (Charente),le 30 octobre 2017. REGIS DUVIGNAU/REUTERS La filière du cognac traverse une zone de fortes turbulences. De quoi secouer l’un des grands acteurs de ce marché,le groupe Pernod Ricard. Le propriétaire de la marque Martell a publié,jeudi 17 avril,un chiffre d’affaires sur neuf mois en recul de5 %,à 8,45 milliards d’euros,après un plongeon de ses ventes en Chine de 22 %. Le numéro deux mondial des spiritueux avait d’ailleurs souligné,en février,lors de la publication des résultats du premier semestre de son exercice fiscal 2024-2025,clos fin décembre 2024,que le déclin de Martell avait contribué à hauteur de 90 % à la baisse de son activité sur cette période. A cette occasion,Pernod Ricard avait été contraint de revoir ses prévisions pour l’ensemble de l’année,tablant désormais sur un repli de son chiffre d’affaires,contre un retour espéré à la croissance. Des perspectives qui ont été confirmées jeudi.
Ce brusque changement de rythme d’un groupe habitué à une progression régulière de son activité a été sanctionné en Bourse. L’action,qui atteignait des sommets en 2023,à 218 euros,alors que les deux moteurs américain et chinois tournaient à plein régime,n’a cessé,depuis,de dégringoler. Elle est même passée sous la barre des 90 euros en séance,mardi 15 avril. Pourtant,la marge opérationnelle courante de l’entreprise,proche de 32 %,au dernier pointage,reste plus que plantureuse,de même que ses dividendes. Il est vrai que Pernod Ricard bénéficie d’un portefeuille de marques très diversifié,du whisky Jameson à la vodka Absolut,en passant par le champagne Perrier-Jouët,distribué très largement sur la planète. De quoi amortir les chocs.
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