En cette période de Pâques,la ville d’Argenteuil (Val-d’Oise) devient,pour un temps,le théâtre d’un événement peu banal : l’« ostension de la sainte tunique du Christ »,selon les termes de l’Eglise catholique. Depuis vendredi 18 avril et jusqu’au 11 mai,ce vêtement que l’on dit avoir été porté par Jésus lors de sa Passion est exposé au public dans la basilique Saint-Denys.
Plus de 400 000 touristes et pèlerins,dont Pietro Parolin,numéro deux du Vatican,sont attendus par la municipalité et le diocèse. Quelle est l’histoire de cette tunique ? Comment expliquer une telle attente dans une France sécularisée ? Les réponses de l’historien Nicolas Guyard,auteur de Les Reliques du Christ. Une histoire du sacré en Occident (Cerf,2022).
Tout cela n’a aucune assise historique. On sait,en revanche,que les échanges étaient nombreux entre Charlemagne et Byzance,et que l’empereur franc nourrissait l’ambition de s’inspirer de la pratique,à l’œuvre dans l’Empire romain d’Orient,d’associer des objets sacrés au pouvoir impérial. Durant son règne,il va ainsi importer divers objets d’Orient,puis les faire distribuer en plusieurs lieux sacrés de l’Empire,et ses descendants s’emploieront à faire la même chose. Des légendes vont ensuite se construire,au moment des croisades,quand revendiquer le fait d’avoir reçu une relique de Charlemagne permettait de se distinguer.
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