Des employés d’Alstom marchent à l’intérieur de l’usine Alstom d’Aytré (Charente-Maritime),en France,le 14 mars 2025. STEPHANE MAHE/REUTERS La chambre francophone du Conseil d’Etat belge a annulé,jeudi 17 avril,une décision de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) en vue de négocier un contrat de 3,4 milliards à 4,6 milliards d’euros pour l’achat de rames automotrices avec le constructeur espagnol Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF),au détriment d’Alstom. La société française,qui dispose de plusieurs implantations en Belgique et y emploie quelque 1 600 personnes,conteste la procédure,« arbitraire » selon elle,qui avait conduit à cette négociation exclusive avec le fabricant espagnol et elle a donc engrangé une première victoire. Le Conseil d’Etat juge que le critère de transparence rendu obligatoire par la législation sur les marchés publics n’a pas été respecté et que la méthode utilisée par l’évaluation des offres n’est pas compréhensible.
En février,le conseil d’administration de la compagnie des chemins de fer avait décidé à l’unanimité de poursuivre des discussions avec CAF seulement en vue de la fourniture de nouvelles automotrices,alors qu’Alstom avait déposé une offre inférieure de 107 millions d’euros à celle de la société établie à Beasain,au Pays basque espagnol,et qui dispose d’implantations au Brésil,au Mexique et aux Etats-Unis.
Il vous reste 69.49% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.