Le logo du groupe Meta,à Toulouse,le 12 janvier 2023. LIONEL BONAVENTURE / AFP En faisant fi du règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD),le groupe Meta (Facebook,Instagram,WhatsApp) de Mark Zuckerberg a-t-il spolié les médias français d’une partie de la manne publicitaire qui aurait dû leur revenir ? C’est sur cette base que 200 médias français ont déposé une plainte pour « pratiques illégales »,mercredi 22 avril,au tribunal des activités économiques de Paris contre la société américaine.
De TF1 au groupe RMC-BFM,de Prisma au Figaro,du groupe Les Echos-Le Parisien à Czech Media Invest en passant par des quotidiens régionaux (Ouest-France,les journaux du groupe Centre France,La Voix du Nord) et l’audiovisuel public (France Télévisions et Radio France),les plaignants sont convaincus que Meta a profité de la période où eux-mêmes mettaient en place le consentement de leurs utilisateurs au recueil de leurs informations personnelles pour s’adonner à de la publicité ciblée.
Les médias qui attaquent la firme américaine lui reprochent un « ciblage publicitaire basé sur la collecte massive et illicite de données personnelles des utilisateurs »,affirment leurs avocats,Me Didier Théophile et Me Christine Schiffner,respectivement du cabinet parisien Darrois Villey Maillot Brochier et du cabinet américain Scott+Scott. Ces derniers souhaitent ainsi « obtenir réparation du préjudice économique massif (…) causé par les pratiques commerciales déloyales du géant américain »,écrivent les avocats dans un communiqué.
Il vous reste 71.76% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.