Pierre-Olivier Gourinchas,chef économiste du Fonds monétaire international,Petya Koeva Brooks,directrice adjointe,et Deniz Igan,cheffe de la division des études économiques du FMI,à Washington,le 22 avril 2025. JIM WATSON / AFP C’est au tour du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale,les deux piliers du système économique mondial mis en place à l’après-guerre,d’affronter l’orage Trump. Leurs premières réunions depuis le retour à la Maison Blanche du milliardaire,en janvier,se déroulent la semaine du 21 avril à Washington,dans un contexte inédit.
Le FMI doit faire face à la remise en cause par la nouvelle administration américaine des institutions multilatérales,tout en maintenant une fragile coopération internationale,en pleine guerre commerciale entre Pékin et Washington,alors que l’offensive protectionniste de Trump va freiner la croissance mondiale en 2025 à 2,8 %,une prévision abaissée de 0,5 point de pourcentage par rapport à janvier.
« Nous vivons dans un monde de revirements soudains et radicaux »,a déclaré,jeudi 17 avril,Kristalina Georgieva,la directrice générale du FMI,ajoutant que cette situation « nous impose de réagir avec sagesse ». Partant du constat que l’intégration de l’économie mondiale « n’a pas profité à tous »,en particulier les « communautés vidées de leur substance par le déplacement des emplois à l’étranger »,ou encore les salariés dont les rémunérations « ont reculé sous l’effet de la disponibilité croissante d’une main-d’œuvre bon marché »,Mme Georgieva a appelé les pays à se concentrer sur les « déséquilibres macroéconomiques extérieurs et intérieurs ».
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Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.