L’usine chimique Vencorex,à Pont-de-Claix (Isère),le 12 mars 2025. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP Que va devenir la mine de sel d’Hauterives (Drôme),après l’épilogue du redressement judiciaire du chimiste Vencorex ? Le 10 avril,en entérinant une reprise à la marge des activités de Vencorex au profit de son principal concurrent,le chinois Wanhua,synonyme de 400 suppressions de postes,le tribunal de commerce de Lyon a laissé cet important gisement de sel dans l’impasse.
Gérée par une filiale épargnée par la procédure,la mine avait pour seul client l’usine de Pont-de-Claix (Isère),qu’elle alimentait via un saumoduc de 82 kilomètres de long. L’usine tirait ensuite de la saumure,par électrolyse,des produits dérivés comme le chlore,la soude et l’hydrogène.
Pendant le redressement judiciaire de Vencorex,de nombreux industriels du sel,qui auraient pu être intéressés par ce gisement,ont été approchés par la direction et les services de l’Etat pour reprendre la concession. Mais les discussions se sont heurtées à la complexité de l’infrastructure et aux coûts élevés d’exploitation,couplés à l’incertitude du devenir de la plateforme chimique dans son ensemble. Certains clients de Vencorex,et en premier lieu son voisin Arkema,sont partis chercher leur matière première ailleurs. Pour son site de Jarrie (Isère),Arkema se fournit désormais dans une mine de sel allemande exploitée par une entreprise polonaise.
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