Le commissaire européen à l’agriculture,Christophe Hansen,à Bruxelles,le 28 mars 2025. JOHN THYS / AFP C’est un grand vent de simplification qui doit souffler sur l’Union européenne (UE) dans les prochains mois. Telle est la volonté d’Ursula von der Leyen,la présidente de la Commission,qui ne tient plus un seul discours à tonalité économique sans évoquer la nécessité de combattre la bureaucratie et de faciliter la vie des entreprises.
Réclamée par le patronat,les droites et de nombreux gouvernements,à commencer par la France et l’Allemagne,cette nouvelle priorité a relégué au second plan le pacte vert,qui était au cœur du premier mandat d’Ursula von der Leyen,entre 2014 et 2019. Les élections européennes de juin 2024,qui ont confirmé le Parti populaire européen (PPE) comme première force politique sur le Vieux Continent et vu les extrêmes droites progresser,ont changé la donne. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et le risque de voir des entreprises délaisser l’Europe pour investir outre-Atlantique,sur fond de conjoncture morose et de perte de compétitivité,ont encore renforcé,aux yeux des tenants de la simplification,la nécessité d’agir vite et fort en la matière.
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