Donald Trump,avant d’embarquer à bord de son avion Air Force One,dans le Maryland,pour une tournée au Moyen-Orient,le 12 mai 2025. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP Histoire d’une notion. Les économistes pensaient que les philosophes Montesquieu (1689-1755),David Hume (1711-1776) et Adam Smith (1723-1790) l’avaient enterré six pieds sous terre. Pourtant,le mercantilisme,qui dominait la vision des échanges internationaux aux XVIe et XVIIe siècles,a fait avec Donald Trump un retour en fanfare,d’abord en 2017,puis en 2025. Derrière un protectionnisme de façade,Trump est en effet un « mercantiliste » de la plus pure espèce : le commerce est pour lui un sport de combat ; et,s’il aime les échanges commerciaux,c’est uniquement ceux qui ne se traduisent pas par des déficits pour les Etats-Unis.
Dans la vision ouverte de l’économie internationale,celle qui s’est imposée après la seconde guerre mondiale,tout le monde a intérêt à commercer. Nous sommes dans un jeu à somme positive. Si chaque pays se spécialise dans ce qu’il fait le mieux (ou même « le moins mal »),tout le monde y gagnera : c’est la théorie des avantages comparatifs,pleinement développée par David Ricardo (1772-1823). Si un pays A est en déficit avec un pays B,ce n’est pas grave en soi,car A peut être en excédent avec C. Si ce pays A affiche un déficit commercial général,ce n’est pas non plus forcément une catastrophe : c’est le signe qu’il attire des capitaux (car il faut bien financer ce déficit).
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