Des câbles à fibre optique à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis),en banlieue nord de Paris,le 24 janvier 2025. JULIE SEBADELHA / AFP Le chantier pharaonique entre dans la dernière ligne droite. Lancé en 2013,le plan national de déploiement de la fibre optique vise à apporter aux Français une connexion ultrarapide. Cette technologie doit remplacer le vieux réseau cuivre,encore utilisé pour la téléphonie et l’ADSL. Ce chantier,qui a jusqu’à présent coûté 23 milliards d’euros – dont la moitié d’argent public –,d’après un rapport publié le 2 avril par la Cour des comptes,est souvent présenté comme un succès industriel.
En 2020,le gouvernement a annoncé la « généralisation » de la fibre optique pour 2025 dans tout l’Hexagone. « C’était une promesse du président de la République,et cet engagement a été tenu »,s’est félicité,mercredi 14 mai,le ministre de l’industrie Marc Ferracci,dans une vidéo diffusée lors d’un colloque réunissant la filière des télécoms à Paris. A l’occasion de ce rassemblement organisé par l’Avicca,le lobby des collectivités pour le numérique,le ministre de l’industrie a argué que 95 % des Français devraient être éligibles à cette technologie d’ici à la fin de l’année,contre 91 % aujourd’hui. Mais pour Patrick Chaize,le président de l’Avicca et sénateur (Les Républicains) de l’Ain,le compte n’y est pas. Il déplore que l’objectif de la fibre pour tous ne soit plus d’actualité.
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