La centrale nucléaire de Tihange,entre Liège et Namur (Belgique),en mai 2022. JOHN THYS / AFP Celui qui a été surnommé « Atomic Boy » savoure sa victoire : Mathieu Bihet,33 ans,membre du Mouvement réformateur (droite libérale) et ministre belge de l’énergie depuis février dernier,a décroché,dans la soirée du jeudi 15 mai,un vote favorable de la Chambre fédérale des députés pour abolir la loi de sortie du nucléaire.
Adopté en 2003,ce texte interdisait la construction de nouvelles installations et prévoyait un arrêt total des sept réacteurs du pays en 2025 au plus tard. Partiellement modifiée en 2013 et 2015 pour prolonger trois unités au-delà de la limite initialement fixée,la loi est donc désormais totalement enterrée. « L’idéologie s’est fracassée sur le mur des réalités et de toute manière,la désactivation envisagée ne correspondait à aucune logique industrielle »,explique le ministre au Monde.
Même les partis écologistes Ecolo et Groen,présents dans la précédente coalition,avaient effectivement dû se résoudre à envisager,en 2023,une prolongation de dix ans,soit jusqu’en 2035,pour deux réacteurs,Tihange 3 et Doel 4 : la guerre en Ukraine et les problèmes du parc nucléaire français,qui contribue largement à l’approvisionnement du royaume,risquaient d’entraîner de grosses difficultés.
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