Le président américain,Donald Trump,et le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman examinent la maquette d’une ville en construction,le 13 mai 2025,à Riyad. ALEX BRANDON/AP Après le pétrole,la ruée vers la dette. La baisse du cours de l’or noir,précipitée par la décision des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés,le 3 mai,d’ouvrir les vannes de leur production,pousse l’Arabie saoudite à s’endetter pour financer ses projets pharaoniques,liés au plan de diversification économique Vision 2030. Avec un prix du baril qui devrait passer à près de 50 dollars (45 euros) en 2025 et 2026,selon les prévisions du cabinet Capital Economics,alors qu’il frôlait les 100 dollars en 2022,le royaume doit chercher de l’argent ailleurs.
Avec des recettes fiscales provenant à 61 % de la manne pétrolière,l’Arabie saoudite peut encore s’endetter massivement. En 2024,le pays a déjà emprunté 17 milliards de dollars sur les marchés,par l’émission d’obligations souveraines,soit le montant le plus élevé pour un pays émergent. L’agence de notation S&P Global Ratings estime que l’Etat saoudien et le richissime fonds souverain Public investment Fund (PIF) vont s’endetter de 60 milliards de dollars supplémentaires chaque année entre 2025 et 2028,soit l’équivalent de 4,9 % du produit intérieur brut (PIB),ce qui va faire bondir la dette extérieure de 29 % du PIB,en 2023,à 45 % en 2028. En 2014,elle n’était que de 1,5 %.
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