Ces dernières années,faute de budget,les théâtres et autres lieux culturels ont dû limiter leur programmation. ZAVE SMITH / IMAGE SOURCE / PHOTONONSTOP C’est une fracture au genou qui a tout précipité. Immobilisée après un accident,Daphné (qui a préféré taire son nom de famille) se retrouve le bec dans l’eau. Depuis quatre ans,cette jeune diplômée d’un master en ingénierie culturelle,formée aussi comme comédienne,s’échinait à se faire une place dans le monde du spectacle vivant,tant sur les planches qu’en coulisses. Mais,alors que sa blessure l’oblige à mettre à l’arrêt ses projets,l’artiste se rend compte qu’elle ne peut prétendre à aucune aide financière. La précarité des années précédentes l’avait amenée à enchaîner des contrats « trop courts pour déclencher du chômage »,et sous des régimes tous différents ne lui ayant pas permis de bénéficier du système de l’intermittence.
« J’ai eu un coup de stress. J’ai compris que,si mon corps ne pouvait pas suivre,je n’avais aucune sécurité,raconte Daphné,35 ans aujourd’hui. Je me souviens m’être regardée aller en répétition avec mes béquilles,pour continuer à faire acte de présence car c’est “marche ou crève” dans ce secteur. Là,je me suis dit : tu ne peux pas continuer comme ça. »
Il vous reste 86.7% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.