L’église orthodoxe Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra,à Nice,en septembre 2016. BOIZET/ALPACA /ANDIA.FR Pour l’avocat de la Fédération de Russie,Andrea Pinna,l’épisode est un « non-événement »,rien de plus que la « visite d’un propriétaire désireux de faire l’état des lieux de son bien ». Pour les fidèles de l’église orthodoxe Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra,le choc est un peu plus rude. Jeudi 22 mai,à la sortie de l’office religieux,ils ont vu débarquer un huissier accompagné d’avocats et d’un serrurier. Une heure de face-à-face tendu plus tard,et après l’arrivée de la police,les paroissiens ont dû s’effacer pour laisser entrer les visiteurs. Armés d’appareils photos,ceux-ci ont inventorié tous les objets se trouvant à l’intérieur de l’édifice religieux,icônes en premier lieu.
« Nous étions une trentaine à assister à la liturgie en ce jour de Saint-Nicolas,patron de notre paroisse,relate Tatiana Chirinsky Abolin,79 ans,professeure de physique à la retraite. Nous prenions une collation dans la bibliothèque,au rez-de-chaussée,après l’office,quand ils sont arrivés. Si nous n’avions pas été là,ils auraient fait quoi ? Ce serrurier,il était là pour forcer la porte ou pour condamner les lieux ? »
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