Maxime Tessier,avocat de la défense,devant la cour criminelle du Morbihan,à Vannes,le 26 mai 2025. SERGIO AQUINDO POUR « LE MONDE » Qui était l’homme entré dans le box,le 24 février,devant la cour criminelle de Vannes ? « Autant de perversions sexuelles chez une même personne,avec un spectre si large et une fréquence si haute,c’est un concentré comme je n’en avais jamais rencontré »,avait lancé à la barre le psychologue Patrice Le Normand pour évoquer Joël Le Scouarnec,accusé de viols et d’agressions sexuelles contre 299 victimes,en majorité des enfants.
Mais quel homme en sortira,après trois mois d’audience ? Le même,un intraitable pédocriminel ? Ou alors un autre,un humain en route vers la rédemption ? Convaincre la cour de cette seconde hypothèse était l’enjeu des plaidoiries de la défense,lundi 26 mai. Pour ces derniers mots avant le délibéré,l’ancien chirurgien,74 ans,n’a d’ailleurs pas demandé à échapper à la peine requise par l’avocat général,vingt ans de réclusion,le maximum pour ces faits. Mais,il a sollicité « le droit de devenir meilleur et de reconquérir cette part d’humanité qui [lui] a tellement fait défaut ».
C’est ce chemin vers « une justice réparatrice pour les victimes,la société et Joël Le Scouarnec » qu’a défendu Maxime Tessier,l’un de ses deux avocats. En termes judiciaires,le procès avait,on s’en souvient,pris un tournant décisif à l’audience du 20 mars,quand l’ex-chirurgien avait reconnu l’intégralité des faits. Après son arrestation,en 2017,il n’avait avoué qu’au compte-gouttes,reculant pas à pas et seulement devant les évidences. Quelques confessions avaient été concédées à la suite de sa première condamnation à quinze ans de réclusion,en 2020,pour le volet dit « familial » du dossier,concernant une petite voisine et deux de ses nièces.
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