Alors que les marchés financiers connaissent un début d’année agité entre interrogations sur la présidence Trump,doutes sur la baisse des taux d’intérêt et craintes de guerre commerciale,les dividendes semblent voués à jouer le rôle d’oasis de croissance et de stabilité pour les investisseurs en actions.
Selon l’étude du gestionnaire d’actifs AllianzGI,filiale de l’assureur Allianz,publiée mardi 14 janvier,les montants distribués par les entreprises de l’indice MSCI Europe (414 sociétés représentant environ 85 % de la capitalisation boursière globale des 14 pays européens concernés) devraient augmenter de 4 % en 2025 pour atteindre 459 milliards d’euros. Et leur progression devrait s’accélérer en 2026 pour dépasser 8 %,ce qui les porterait à 496 milliards d’euros.
La croissance des dividendes devrait être plus marquée encore en France (+ 8 % en 2025 et + 9 % en 2026). Les montants distribués par les entreprises françaises intégrées au MSCI Europe atteindraient ainsi 81 milliards d’euros en 2025 et 88 milliards d’euros en 2026.
Les secteurs des technologies de l’information (+ 11 % attendus en 2025) et de la santé (+ 9,5 %) devraient enregistrer les plus vives hausses,mais celui de la finance (banques et compagnies d’assurances) devrait rester le plus généreux avec ses actionnaires.
Au-delà de leur strict intérêt financier pour l’actionnaire,l’étude d’AllianzGI s’intéresse aussi aux effets indirects des politiques de dividendes des entreprises. L’analyse de différentes études de finance comportementale met ainsi en avant un impact positif lié à leur régularité : en assurant une rémunération directe et surtout régulière à l’actionnaire,les dividendes tendraient à atténuer le sentiment de perte suscité par une baisse du cours de l’action.
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