La ministre du travail,de la santé,des solidarités et des familles,Catherine Vautrin,à l’Elysée,le 15 janvier 2025. LUDOVIC MARIN/AFP Dans un état déjà préoccupant,les comptes de l’Etat-providence risquent de se détériorer après le rejet,durant l’automne 2024,du budget de la « Sécu ». C’est l’un des enseignements d’une note publiée,vendredi 17 janvier,par le Haut Conseil du financement de la protection sociale,qui évoque la possibilité d’un dérapage du déficit en 2025 de 5 milliards d’euros à 7 milliards d’euros,par rapport aux dernières projections. Une stratégie de retour à l’équilibre se révèle,plus que jamais,indispensable,selon l’instance présidée par Dominique Libault.
Pour 2024,les données ne sont pas encore stabilisées,mais les régimes obligatoires de base et le fonds de solidarité vieillesse pourraient être dans le rouge à hauteur de 18,5 milliards d’euros,en augmentation de près de 8 milliards d’euros sur un an. S’agissant de 2025,il est extrêmement compliqué de se livrer à des prévisions car le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) n’a pas été adopté,en raison de la motion de censure,votée le 4 décembre 2024,qui a entraîné la chute du gouvernement de Michel Barnier.
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Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
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Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
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