« Ce projet est incompréhensible,c’est une catastrophe dans l’image de la simplicité de l’autoentreprise » : c’est en ces termes que Grégoire Leclercq,président de la Fédération nationale des autoentrepreneurs,désigne une mesure passée sous les radars. Alors que la majorité avait rejeté,à l’automne 2024,un amendement qui cherchait à limiter le régime de franchise de TVA pour les petites entreprises,elle l’a finalement inscrite dans son projet de budget. En jeu,400 millions d’euros de recettes pour l’Etat.
La mesure impacte en particulier les professions n’ayant pas ou peu de charges,et qui ne peuvent ainsi répercuter la TVA sur leurs propres achats. Pour maintenir leurs prix,elles devront retrancher jusqu’à 20 % de leurs revenus. « Dans la coiffure,la beauté,le massage,cette mesure fait porter une charge immense sur des gens qui gagnent 2 000 euros par mois »,s’indigne Pierre André,dirigeant de la plateforme Wecasa. Il a fait le calcul : avant la réforme,un autoentrepreneur déclarant 30 000 euros de chiffre d’affaires obtenait un revenu net mensuel de 1 885 euros. Après la réforme,il chuterait à 1 558 euros.
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Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.