Stefano Cantino (à gauche),PDG de Gucci,Sabato de Sarno (au centre),directeur artistique de Gucci,et François-Henri Pinault (à droite),patron du groupe Kering,au Los Angeles County Museum of Art,le 2 novembre 2024. CHARLEY GALLAY/GETTY IMAGES VIA AFP Clap de fin pour Sabato de Sarno chez Gucci. La marque de luxe,détenue par le groupe français Kering,a annoncé la « fin de sa collaboration » avec son directeur artistique,jeudi 6 février. M. de Sarno ne saluera pas le public à l’issue du défilé Gucci,prévu en ouverture de la fashion week de Milan (Italie),mardi 25 février. La collection « automne-hiver 2025 (…) sera présentée par le studio de création de Gucci »,a prévenu la marque italienne,par communiqué.
Après la nomination,en octobre 2024,de Stefano Cantino au poste de directeur général de Gucci,ce divorce n’est pas une surprise. Mais ce n’est pas non plus un soulagement pour la maison fondée en 1921 à Florence (Italie).
Car Gucci n’est pas près de sortir de la crise qui lamine ses ventes depuis 2023. Et,plus que jamais,ses conséquences sur le groupe Kering,présidé par François-Henri Pinault,sont manifestes. La marque italienne,qui a triplé ses ventes entre 2015 et 2019,est un poids lourd dans le compte d’exploitation du groupe de luxe : elle représentait près de la moitié de son chiffre d’affaires en 2023,soit 9,9 milliards d’euros,et générait alors deux tiers de son résultat opérationnel.
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Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
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