Luis Rubiales,l’ancien président de la Fédération espagnole de football,en banlieue de Madrid,le 11 février 2025. JUAN MEDINA / REUTERS Le tour est finalement venu pour Luis Rubiales de prendre la parole. Le patron déchu de la Fédération espagnole de football (RFEF) a témoigné,mardi 11 février,à San Fernando de Henares,lors du procès de l’affaire dite « du baiser forcé »,qu’il a imposé à Jenni Hermoso après la finale victorieuse de la « Roja » (l’équipe d’Espagne) lors de la Coupe du monde féminine 2023. M. Rubiales a reconnu que ce geste était une erreur,mais affirme que la joueuse lui a donné son consentement – ce que dément l’intéressée. Il a aussi nié toute pression sur l’attaquante et ses proches,une question qui était au cœur des débats de la première semaine d’audience. Devant la cour,l’ancien footballeur de 47 ans a gardé un ton posé,loin de l’arrogance et la véhémence dont il est coutumier ; celles dont il avait fait preuve,notamment,au lendemain des faits.
Le parquet a requis à son encontre deux ans et demi de prison pour des délits d’agression sexuelle et de coercition. Mais ce dossier n’est ni le premier scandale,ni la seule accusation à laquelle Luis Rubiales doit faire face. Une enquête est en cours pour de possibles délits d’« administration déloyale et corruption » autour des travaux confiés,alors qu’il était président de la RFEF,à l’entreprise de construction Gruconsa,dont le propriétaire est le frère de l’ancien directeur juridique de la fédération. La justice s’intéresse aussi à de possibles versements de Gruconsa à une autre société,qui appartient à un ami d’enfance de M. Rubiales.
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