Livre. En 2020,le politiste Marc-Antoine Pérouse de Montclos mettait en garde contre une mauvaise compréhension du djihadisme africain,condamnant à l’échec les troupes françaises au Sahel dans son ouvrage Une guerre perdue (JC Lattès). Alors que l’histoire lui a,depuis,en grande partie donné raison,il s’emploie désormais à identifier les ressorts des violences religieuses en Afrique – principalement djihadistes,même si d’autres religions que l’islam sont évoquées –,dans Prophètes en armes ! (Maisonneuve & Larose-Hémisphères Editions,312 pages,24 euros).
Si les mouvements djihadistes proclament être guidés par des mobiles exclusivement religieux,les croire sur parole serait une erreur. « Les prétendus “combattants de la foi” sont animés par des motivations prosaïques et souvent opportunistes »,relève l’auteur. Les chefs s’avèrent souvent des « entrepreneurs politiques » orientés vers le djihad après avoir échoué à se hisser dans la hiérarchie sociale par d’autres moyens.
Selon ce directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement,l’appât du gain joue aussi pour la masse des combattants. Les populations le savent et « voient souvent peu de différence entre les djihadistes qui disent prélever la zakat – l’aumône musulmane – et les bandits qui viennent leur voler les bêtes ». Les financiers du djihadisme espèrent d’ailleurs un retour sur investissement. En Somalie,une partie de la bourgeoisie marchande de Mogadiscio a ainsi massivement soutenu les Chabab parce qu’ils assuraient la sécurité à moindre coût,et leur offraient la possibilité de développer leur commerce dans le Golfe.
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