Près d’une peinture murale vandalisée de l’ex-première ministre du Bangladesh,Sheikh Hasina,évincée en août 2024,lors d’un rassemblement d’étudiants réclamant des comptes et un procès contre elle,près de l’université de Dacca,le 12 août 2024. LUIS TATO / AFP Les sommes détournées au fil des ans sous le régime de la première ministre déchue du Bangladesh Sheikh Hasina sont colossales. Des membres du gouvernement,mais aussi certains des plus prospères hommes d’affaires du pays se seraient accordé de considérables commissions illégales sur des projets d’infrastructure. Ils ont aussi volé de l’argent directement auprès des banques,dans ce que certainsqualifient de plus grand braquage bancaire de l’histoire.
Sheikh Hasina,arrivée au pouvoir en 2009,a dirigé le pays durant plus de quinze ans,avant d’être renversée le 5 août 2024 par un mouvement de masse étudiant. Critiquée pour sa dérive autocratique,elle était néanmoins jusque-là créditée d’avoir dopé la croissance du pays de plus de 170 millions d’habitants. Mais le mouvement étudiant qui a précipité la chute de la « bégum de fer » est né en réaction au chômage des jeunes et a pris de l’ampleur sur fond de détresse économique généralisée. Désormais,l’idée d’un « miracle économique » bangladais est sérieusement remise en question.
Selon un Livre blanc sur l’état de l’économie,commandité par le gouvernement intérimaire de Muhammad Yunus et publié en décembre 2024,quelque 234 milliards de dollars (222,7 milliards d’euros) de fonds publics ont été détournés au cours des quinze dernières années. Soit près de 16 milliards de dollars par an. Les mégaprojets d’infrastructure impulsés par le gouvernement de Sheikh Hasina étaient gangrenés par la corruption,affirme le rapport.
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