ANNE-GAËLLE AMIOT « Judéobsessions »,de Guillaume Erner,Flammarion,300 p.,20 €,numérique 15 €.
Un incendie ravage l’immeuble où le jeune Guillaume Erner vit avec ses parents. Les voisins s’affolent. Ses parents,non. Lui qui est habitué aux cris,aux disputes,les voit soudain calmes,presque sereins. Survivants ayant perdu la plupart des leurs,des juifs polonais assassinés pendant la Shoah,ils savent depuis toujours que le monde peut s’évanouir en un instant. Ce sont des gens « adaptés à la catastrophe »,résume le sociologue et journaliste,présentateur,depuis dix ans,de la matinale de France Culture.
Il définit son nouveau livre,Judéobsessions,comme un yizkor buch,un « livre du souvenir » en yiddish,où il dépose son héritage paradoxal,fait de perte,d’effacement,d’une identité qui ne peut se boucler que sur l’absence. « La folle tristesse qui m’entourait était liée au mot “juif” »,écrit-il quand il évoque l’enfant « déraisonnablement grave » qu’il était,un enfant que « la mort accompagnait sans cesse ». Avait-il d’autre issue que de devenir « un Juif obsédé par les Juifs »,qui n’arrêtera plus de suivre des sillons si profondément creusés ?
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