Benoît Bazin,PDG de Saint-Gobain,lors de l’inauguration du nouveau centre de recherche sur les matériaux de construction,à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis),le 31 janvier 2025. MARTIN LOCRET COLLET / REA Benoît Bazin aime citer Le Massif du Mont-Blanc. Les 100 plus belles courses (Denoël,1973). Le livre de Gaston Rébuffat est devenu introuvable,épuisé comme ces montagnes décrites il y a cinquante ans par l’alpiniste de légende. Le réchauffement climatique fait son œuvre,destructrice. La montagne n’est plus magique. « Un jour,le mont Blanc ne sera plus blanc »,se désole le PDG de Saint-Gobain. Ce montagnard au corps ascétique et au regard perçant a constaté le dégel du pergélisol,qui fait éclater la roche jusqu’à 3 300 mètres et rend ces « belles courses » toujours plus périlleuses.
Ecolo,Benoît Bazin ? Parvenuen 2024,à 55 ans,au sommet du géant des matériaux de construction (160 000 salariés,46 milliards d’euros de chiffre d’affaires),il pose juste un diagnostic : son secteur émet 40 % du CO2 de la planète,produit le même « quota » de déchets et absorbe la moitié des ressources naturelles. Assez pour se sentir le devoir de « convaincre et fédérer » les acteurs dispersés et souvent « conservateurs » du monde artisanal,afin d’accélérer la transition verte,devenue une conviction.
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Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.