Des manifestants participent à une journée d’action appelée par les syndicats d’Audi Brussels contre la fermeture prochaine de l’usine de Forest,en Belgique,le 23 décembre 2024. JAMES ARTHUR GEKIERE/AFP Audi Brussels,ce fut « une longue histoire et une triste fin »,titrait,vendredi 28 février,le quotidien économique L’Echo,alors que l’usine se préparait à fermer ses portes et à licencier quelque 3 000 travailleurs – sans compter les 1 000 autres personnes employées par cinq sous-traitants,qui n’ont pas été incluses dans le processus de la loi sur les licenciements collectifs. Celles-là devront se contenter d’indemnités de départ inférieures de 90 % à celles âprement négociées par les syndicats de l’usine de Forest,près de Bruxelles,qui ont obtenu,au total,610 millions d’euros de la direction allemande du groupe Volkswagen (VW),qui possède Audi.
Le choc est rude pour l’industrie belge,qui voit disparaître,au bout de soixante-dix-sept ans,l’avant-dernier fleuron (seule subsiste l’usine Volvo de Gand) d’une production automobile qui,au XXe siècle,avait fait du pays le détenteur du nombre record de voitures produites au regard de son nombre d’habitants. L’usine de Forest était pourtant à la pointe du progrès technologique après la vaste transformation qu’elle avait subie en 2015,grâce à des investissements massifs.
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Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.