L’année 2024 fut une année sans Covid-19,sans émeutes urbaines,sans grève majeure… autant d’évènements qui avaient eu un impact conséquent sur les exercices précédents. Les résultats de la RATP,présentés vendredi 7 mars,reflètent une année plus calme pour l’entreprise qui exploite – entre autres – les transports en commun parisiens. Le chiffre d’affaires a progressé de 10 % par rapport à 2023,à 7,1 milliards d’euros,le bénéfice opérationnel est multiplié par près de quatre,à 403 millions et le résultat net part du groupe s’élève à 204 millions.
De bonnes performances en trompe-l’œil. Sans les 229 millions d’euros,fruits de la cession de terrains de la RATP à sa filiale RATP Habitat,le résultat net devient négatif (− 25 millions). Bien que détenue à 100 % par la maison mère,celle-ci n’est pas consolidée dans les comptes du groupe du fait de son statut de société HLM.
Et dans le détail,le bilan est contrasté. La gestion d’infrastructure est bénéficiaire,avec un résultat opérationnel de 278 millions d’euros. Le segment « mobilités urbaines » souffre moins qu’auparavant,mais est toujours à la peine,avec un déficit de 158 millions d’euros,après 170 millions en 2023. Dans le vocabulaire maison,cette catégorie regroupe tous les bus,métros,tramways que la RATP fait rouler,que ce soit en région parisienne,en France ou à l’étranger,avec ses filiales. Sans détailler les pertes et profits respectifs des différents réseaux,Jean-Yves Leclercq,le directeur de la stratégie et de la finance a toutefois admis que « le gros du déficit [provenait] d’Ile-de-France ». Outre l’inflation et les coûts de l’énergie,l’entreprise reconnaît qu’elle pâtit toujours d’un problème d’absentéisme de ses agents,quoique en amélioration.
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