Le député (divers gauche) de la Charente-Maritime Olivier Falorni,à l’Assemblée nationale,le 14 mai 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » Où s’arrête la maladie et où commence le handicap ? Doit-on privilégier la liberté individuelle ou s’assurer d’abord de l’égalité réelle face aux soins et de la solidarité envers les plus vulnérables ? Ces questions ont émergé à l’occasion des discussions sur la fin de vie à l’Assemblée nationale,qui ont commencé le 12 mai et doivent s’achever mardi 27 mai.
La proposition de loi ouvrant un droit à l’aide à mourir suscite l’hostilité de plusieurs collectifs de militants « antivalidistes »,qui dénoncent les discriminations systémiques contre les personnes handicapées (Handi-social,Jusqu’au bout solidaires ou le Collectif Lutte et handicaps pour l’égalité et l’émancipation). « Quand on est handicapé,on entend souvent : “moi,je ne pourrai pas” ou “si j’étais à ta place,je me tuerais”. Le handicap est présenté comme la chose la pire qui peut arriver dans la vie. Mais,nous,on ne veut pas mourir,on veut des droits »,explique au Monde Alice Ohayon,vice-trésorière des Dévalideuses.
Estimant que l’actuelle loi Claeys-Léonetti,autorisant,dans certains cas,une « sédation profonde et continue jusqu’au décès »,répond à la plupart des situations,Mme Ohayon considère que la priorité de l’Etat est d’assurer à tous de bonnes conditions matérielles de vie pour éviter que les personnes handicapées ne soient discriminées ou « ressentent qu’elles sont un poids » pour la société ou leurs proches.
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