Le ministre de l’intérieur,Bruno Retailleau (au centre),avec le ministre délégué aux affaires étrangères,Thani Mohamed-Soilihi (à droite),lors d’une visite à la sous-direction des visas,à Nantes,le 10 janvier 2025. LOIC VENANCE / AFP La brouille diplomatique entre Paris et Alger,attisée par la querelle autour des influenceurs algériens – litige bilatéral s’ajoutant au contentieux sur le Sahara occidental et à l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal – a franchi un nouveau palier,vendredi 10 janvier. En déplacement à Nantes,où se trouve la sous-direction des visas,Bruno Retailleau a déclaré que la France « a atteint avec l’Algérie un seuil extrêmement inquiétant ». Le ministre de l’intérieur a accusé cette dernière de chercher « à humilier la France » à la suite de la mise en échec de l’éloignement d’un de ses ressortissants.
Visé par un arrêté ministériel d’expulsion après s’être fait retirer son titre de séjour,l’homme de 59 ans,Boualem Naman – surnommé « Doualemn » ou « Ami [mon oncle] Boualem » sur les réseaux sociaux – avait été interpellé après une vidéo contenant un appel à la violence. Arrivé à Alger sous escorte policière,jeudi 9 janvier,il s’est vu refuser son entrée sur le territoire,les autorités algériennes invoquant,selon Paris,une « interdiction de territoire ». Boualem Naman,agent de ménage résidant à Montpellier,est donc retourné en France où il a été placé en rétention administrative. Son compte TikTok,qui comptait 138 600 abonnés avant sa fermeture,diffusait régulièrement des menaces contre des opposants au régime algérien,dont l’une visant le jeune poète Mohamed Tadjadit,qui lui a valu la procédure judiciaire déclenchée contre lui.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.