Georges Sitja,59 ans,et Vasile Heresanu,48 ans,à leur arrivée au tribunal à Marseille,le 27 février 2025. MIGUEL MEDINA/AFP Ils ne voulaient pas rester « les bras croisés face aux dérives dingues du monde ». Alors,lundi 24 février,jour anniversaire du début de la guerre menée par la Russie en Ukraine,deux physiciens chercheurs au CNRS ont jeté trois bouteilles d’azote dans l’enceinte du consulat russe à Marseille. Deux ont atterri sur le toit du parking,une autre dans le jardin d’un voisin.
Jugés jeudi 27 février en comparution immédiate pour « tentative de dégradation ou détérioration du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes » et « fabrication non autorisée d’engin explosif ou incendiaire ou de produit explosif »,Vasile Heresanu,et Georges Sitja,ont été condamnés à huit mois de prison. Alors qu’un juge des libertés et de la détention avait refusé,mercredi,à l’issue de leur garde à vue,de les incarcérer jusqu’à l’audience du lendemain,le tribunal correctionnel a prononcé un mandat de dépôt. Arrivés libres à l’audience,les deux scientifiques ont été conduits en détention mais,dans un délai de cinq jours,ils seront placés sous bracelet électronique pour purger leur peine à domicile.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.