Cette année encore,la santé pèse plus lourd dans le budget des ménages. Selon la Mutualité française,les tarifs des complémentaires santé ont augmenté en moyenne de 6 % au 1er janvier : les cotisations grimpent de 5,3 % pour les contrats individuels souscrits par les retraités,7,3 % pour les contrats collectifs obligatoires. « De plus en plus,notre système de santé va coûter plus cher pour les personnes malades »,regrette Gérard Raymond,président de la fédération de patients France Assos Santé.
Après une augmentation moyenne de 8,1 % des tarifs des complémentaires en 2024,les assurés doivent-ils se résigner à payer toujours plus cher pour leur santé ? La nouvelle hausse des cotisations semble multifactorielle : « Vieillissement de la population,accès à de nouveaux traitements et technologies médicaux,et meilleure reconnaissance des métiers de santé expliquent ces évolutions tendancielles à la hausse »,écrit la Mutualité française dans un communiqué diffusé le 18 décembre.
« Ce qu’on observe depuis quelques années,c’est un transfert de plus en plus important du financement des soins de la Sécurité sociale vers les complémentaires santé,confirme Nathalie Coutinet,maîtresse de conférences en économie à l’université Sorbonne-Paris-Nord. Le 100 % santé sur l’optique,le dentaire et les appareils auditifs,par exemple,ce sont principalement les mutuelles qui paient. »
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.