La journaliste Ariane Lavrilleux,lors d’un rassemblement de soutien organisé à Paris,le 17 janvier 2025. ANNA KURTH / AFP Un « immense soulagement » pour la journaliste,qui craignait d’être mise en examen pour « appropriation et divulgation du secret de la défense nationale »,pouvant être puni de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Après trois heures d’audition,vendredi 17 janvier,Ariane Lavrilleux a finalement annoncé,en début d’après-midi,qu’elle avait été placée sous le statut de témoin assisté dans le cadre d’une enquête sur des atteintes au secret-défense,dont est accusé le média Disclose. « C’est une victoire pour la liberté d’informer,car les juges reconnaissent l’intérêt public de nos révélations et l’absence d’indices graves et concordants »,se réjouit Ariane Lavrilleux. « Nous appelons désormais à l’abandon total de la procédure »,a réagi Thibaut Bruttin,directeur général de l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières.
Avant sa convocation par la justice,la journaliste avait pris la parole lors d’un rassemblement,devant le tribunal de Paris,dénonçant une « procédure totalement hallucinante » de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI),qui a « déployé les moyens de la lutte antiterroriste pour la géolocalisation » de son téléphone,l’a suivie dans ses déplacements professionnels ou privés,et épluché ses comptes bancaires.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.