Pour TikTok,c’était le dernier recours. La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté la requête du réseau social,vendredi 17 janvier,optant pour le maintien d’une loi prévoyant son bannissement du territoire américain dès dimanche 19 janvier. Un brouillard épais règne toutefois sur le déroulé exact des événements. L’irruption d’un potentiel acheteur d’ici à la fin de la semaine,qui permettrait,selon le texte,de repousser l’échéance de trois mois,semble de plus en plus improbable. Néanmoins,il n’est pas sûr que l’application disparaisse du jour au lendemain pour les internautes américains. Tour d’horizon des questions en suspens.
Un choix d’autant plus facile que les Etats-Unis sont loin de constituer l’unique marché du réseau social – il cumule aussi un grand nombre d’utilisateurs dans des pays comme l’Indonésie,le Brésil ou le Mexique,ainsi que dans de nombreux Etats européens. Entre 2023 et 2024,TikTok revendiquait par exemple 134 millions d’utilisateurs mensuels au sein de l’Union européenne et 325 millions en Asie du Sud-Est,contre 170 millions aux Etats-Unis. L’entreprise n’est pas cotée en Bourse et ne divulgue pas ses informations économiques essentielles mais,selon le Financial Times,les Etats-Unis représenteraient moins de 15 % de ses revenus mondiaux. En outre,Pékin gagnerait beaucoup à pouvoir dénoncer la censure de TikTok sur le territoire de son principal adversaire.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.