Rodrigue Petitot (au centre),leader du mouvement contre la vie chère en Martinique,lors d’une manifestation,à Paris,le 3 novembre 2024. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP Des cris de joie retentissent devant la clôture du tribunal correctionnel de Fort-de-France,vendredi 24 janvier,peu avant 9 heures. « Tjè nou blendé ! » (« Nos cœurs sont blindés »,en créole),entonnent les manifestants,comme bien souvent lors des mouvements sociaux en Martinique. Les militants euphoriques ne sont néanmoins que quelques dizaines,vêtus de rouge en signe de ralliement au Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC),l’association qui a organisé,depuis septembre 2024,de nombreuses manifestations pour exiger une baisse des prix des produits alimentaires dans ce département,où ils sont,en moyenne,40 % plus élevés qu’en France hexagonale,selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Sous une ovation,trois avocats franchissent le portail entrouvert : la procédure qui tenait en haleine la Martinique depuis la mi-novembre 2024 vient de se terminer,et Rodrigue Petitot,le leader de ce mouvement,pourra sortir de prison. « Le tribunal nous a donné gain de cause »,harangue,en créole,Georges-Emmanuel Germany.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.