Ce n’est pas un sondage sur les augmentations de salaire envisagées par les chefs d’entreprise,mais bien une étude analysant les 630 accords déjà conclus dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) 2025,que publie le Centre Etudes & Data du cabinet Groupe Alpha,jeudi 6 février,et dont Le Monde rend compte en avant-première.
Premier constat : par rapport aux précédentes NAO,le nombre d’accords signés entre septembre et décembre est en nette baisse. « Soit les propositions des directions ont été jugées trop basses par les organisations syndicales,et l’évolution des salaires a été fixée par décision unilatérale de l’employeur,avance Alice Rustique,chargée d’études au Centre Etudes & Data. Soit il y a eu un attentisme : au vu du contexte économique et des incertitudes sur la politique fiscale,en l’absence de projet de loi de finances,directions comme salariés ont choisi de décaler les négociations à début 2025 en espérant y voir plus clair. »
Dans les entreprises qui revalorisent les salaires,les augmentations atteignent en moyenne 2,27 % (augmentations générales et individuelles confondues). Après 3,5 %,en 2024,et 4,6 %,en 2023,les enveloppes sont donc en nette baisse,en lien avec le ralentissement de l’inflation,laquelle reste un « référentiel-clé »,note l’étude : les montants alloués sont fortement corrélés au niveau de l’inflation mensuelle constatée au moment des NAO.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.