Le chef de file des députés Renaissance,Gabriel Attal,lors de la déclaration de politique générale de François Bayrou,à l’Assemblée nationale,à Paris,le 14 janvier 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » L’atmosphère était électrique à l’Assemblée nationale,mercredi 12 février,pour l’examen de la proposition de loi,portée par Gabriel Attal,visant à « restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents » – adoptée jeudi matin par les députés. L’élu des Hauts-de-Seine,secrétaire général de Renaissance et président du groupe présidentiel au Palais-Bourbon,souhaite,entre autres mesures,créer une procédure de comparution immédiate pour les mineurs à partir de 16 ans,réformer,pour des faits graves,l’« excuse de minorité » – principe selon lequel les mineurs ont une peine divisée par deux par rapport à celle des adultes – et durcir les sanctions envers les parents de mineurs délinquants.
Les bancs du groupe initiateur comptaient plus de 80 députés Renaissance sur 93 étaient présents,une présence élevée rare pour celui-ci,depuis le début de la législature. « Ça faisait longtemps qu’on ne vous avait pas vus,ça fait plaisir de vous revoir ! »,a ironisé Antoine Léaument (La France insoumise,Essonne) en entrant dans l’Hémicycle. Il faut dire que Gabriel Attal a investi beaucoup de capital politique dans ce texte qu’il porte sans être au banc. Sa présence n’y était pas nécessaire,tant son nom a été cité dans les discours de son groupe et même dans les interventions du ministre de la justice,Gérald Darmanin.
Il vous reste 68.44% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.