Une employée coud le logo du Slip français à l’usine Bonne Nouvelle à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis),le 12 février 2025. THOMAS SAMSON / AFP Bruno Le Maire a enfilé un boxer Le Slip français,mercredi 12 février. « Parce qu’il est élégant,de qualité. Ma femme aime beaucoup »,a confié l’ancien ministre de l’économie et des finances,venu en « ami » assister à l’inauguration de l’usine Bonne Nouvelle,construite à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) à l’initiative de Guillaume Gibault,fondateur de la marque française de sous-vêtements. Au passage,Bruno Le Maire,qui se présente comme un « ancien homme politique » en a profité pour longuement discourir sur le « sport de combat de l’industrie en France ».
Installée dans un ancien bâtiment industriel,mitoyen d’un atelier de cercueils,cette fabrique est le dernier recours de la marque pour réduire ses coûts de production sans renoncer au mantra adopté à sa création en 2011 : fabriquer des slips en France.
En 2022 et 2023,Le Slip français a traversé une grave crise financière. « Je me suis dit “ça passe ou ça casse” »,se souvient Guillaume Gibault. La PME,dont près de 40 % du capital est détenu par le fonds français Experienced Capital depuis 2016,a vu ses ventes décroîtrede 9,75 % en 2023,pour tomber à 18,5 millions d’euros. Sa rentabilité n’est pas au rendez-vous.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.