Des camions de l’entreprise italienne Torello,stationnés devant la plateforme logistique d’Action,à Belleville-en-Beaujolais (Rhône),le 8 février 2025. « LE MONDE » Depuis la fin de décembre 2024,tous les soirs et week-ends,une trentaine de camions stationnent devant la plateforme logistique d’Action,à Belleville-en-Beaujolais (Rhône). En journée,des chauffeurs roumains et serbes livrent les magasins du hard-discounter dans une douzaine de départements environnants,et patientent les week-ends,dormant dans leur camion depuis des semaines,alors que la réglementation exige qu’ils passent quarante-cinq heures hors de leur véhicule tous les quinze jours. « Du jour au lendemain,on a vu ces camions débarquer,témoigne un syndicaliste d’une entreprise qui a travaillé ici par le passé. Le samedi,quand on va là-bas,les chauffeurs sont à l’abandon,ils n’ont pas d’endroit où dormir,font leurs besoins et leur lessive sur le bord de la route. »
En fin d’année 2024,le groupe italien Torello a repris une partie de la traction des semi-remorques françaises Action,remplaçant plusieurs entreprises françaises,sous-traitantes de l’entreprise suisse Kuehne + Nagel. Trente salariés français ont ainsi été écartés. Les lignes acquises par l’italien ont été confiées à des conducteurs roumains et serbes,par le biais de sa filiale slovaque,un montage fréquent dans le transport transnational. Les chauffeurs étrangers disent recevoir une rémunération de 2 700 euros par mois (2 000,une fois leurs frais de vie retirés),d’autant qu’ils déclarent avoir dû payer à leur employeur quelques milliers d’euros pour leur visa,leur formation et leur permis de conduire. A l’heure,leur salaire avoisine 10 euros.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.