Benoît Payan,maire de Marseille,à Marseille,le 20 mai 2024. NICOLAS TUCAT/AFP Les décisions du tribunal administratif de Marseille se suivent et se ressemblent pour le Printemps marseillais,la majorité de gauche,citoyenne et écologiste,qui gère la ville depuis 2020. Comme en 2022,les juges ont décidé,jeudi 20 février,de rejeter le budget primitif de la commune pour 2024,en annulant la délibération qui l’adoptait,votée en conseil municipal le 15 décembre 2023.
Le jugement ne prendra toutefois effet que le 1er août 2025. Pour éviter ce qu’il appelle « des conséquences manifestement excessives »,le tribunal administratif donne au maire divers gauche,Benoît Payan,près de six mois pour se mettre en conformité avec le code général des collectivités territoriales,en reprenant le processus de validation du budget et en faisant voter une « régularisation rétroactive ».
La justice estime que l’adoption des comptes de la commune a été entachée d’un vice de procédure. Selon elle,les conseillers municipaux n’ont pas reçu en octobre 2023,lors de l’étude des orientations budgétaires préalable au vote,des informations suffisamment précises « sur le volume des dépenses d’investissement et la programmation des engagements pluriannuels de la ville ». Une erreur formelle,qui ne change rien aux affectations budgétaires de l’année 2024,pour la plupart déjà consommées,mais qui s’avère gênante pour la municipalité en place. D’autant plus que le même type de faute administrative était à l’origine de la première annulation du budget,en 2022.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.