Myriam Ackermann-Sommer,femme rabbin française,en janvier 2025. ROBERTO FRANKENBERG Cheveux soigneusement disciplinés sous un béret noir,pull à col roulé sombre,longue jupe bichrome et teint diaphane : quelque chose d’intemporel émane de Myriam Ackermann-Sommer,qui rappelle un peu les résistantes pendant la seconde guerre mondiale. Peut-être parce que c’est auprès de textes plurimillénaires – ceux de la Torah (la Bible hébraïque) et du Talmud (son commentaire) – que cette jeune femme de28 ans passe le plus clair de son temps,occupée à mettre en lumière leur résonance avec notre époque.
Car la modernité stimule cette ancienne élève de l’Ecole normale supérieure,agrégée d’anglais,autant que la tradition. Myriam Ackermann-Sommer est devenue,en 2023,la première femme rabbin orthodoxe en France – six femmes,dont Delphine Horvilleur et Pauline Bebe,étaient déjà rabbines,mais au sein du courant juif libéral de France. Myriam appartient quant à elle au mouvement « orthodoxe moderne »,très répandu aux Etats-Unis,et qui a pour particularité d’allier observance stricte de la Loi juive et dialogue constant avec la société civile. « Dans le courant libéral,explicite la jeune femme,le rapport à la Loi juive est plus consultatif. De mon côté,j’étais vraiment en recherche de cadre ; j’aime m’interroger sur le sens de telle ou telle pratique. »
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