Vladimir Poutine lors d’un forum d’investissement à Moscou,le 4 décembre 2024. YURI KOCHETKOV/AFP Après trois années de sanctions occidentales destinées à l’isoler,la Russie a réussi non seulement à s’adapter,mais aussi à devenir le centre d’une économie mondiale parallèle. Un vrai défi pour l’Ouest car,au cœur de ce système permettant de contourner les mesures américaines et européennes,Moscou a progressivement mis en place une nouvelle architecture financière.
« Plus de 80 % de tous les règlements de commerce extérieur russe sont désormais effectués en roubles ou en devises de pays amis,principalement le yuan chinois,selon les estimations de la banque centrale russe. Mais,selon nos estimations,c’est entre 60 % et 70 % qui s’opèrent en fait avec de nouveaux schémas financiers restructurés échappant dorénavant totalement et durablement à tout contrôle des Occidentaux »,prévient Dmitri Nekrassov,l’un des économistes russes qui,opposant du Kremlin exilé à Chypre,dirige désormais le Center of Analysis and Strategies in Europe,qu’il a cofondé en 2024.
Ce centre de réflexion indépendant doit présenter,mardi 4 mars,à l’Institut français des relations internationales,à Paris,un rapport très technique mais aux conclusions glaçantes sur l’échec du contrôle occidental des sanctions prises contre la Russie depuis le lancement de l’« opération militaire spéciale » du Kremlin en Ukraine,le 24 février 2022.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.