La présidente de l’assemblée de Corse,Marie-Antoinette Maupertuis et le président de l’exécutif corse,Gilles Simeoni,s’entretiennent avec le ministre de la justice,Gérald Darmanin,à Ajaccio,le 27 février 2025. PASCAL POCHARD-CASABIANCA/AFP A l’échelle feutrée du Sénat,c’est un petit tremblement de terre. Jamais en effet,jusqu’à présent,le rapport d’une mission d’information de la commission des lois du Sénat n’avait pas été adopté,faute de consensus. C’est pourtant le sort qu’a connu,mercredi 5 mars,le rapport de la mission d’information sur l’évolution institutionnelle de la Corse,dont les travaux avaient été lancés il y a bientôt un an.
En mai 2024,le président de la commission des lois du Sénat,François-Noël Buffet,devenu entretemps ministre au sein des gouvernements Barnier puis Bayrou,avait décidé de se saisir de la question institutionnelle Corse alors que le « processus de Beauvau »,négocié pendant deux ans entre élus corses et ministère de l’intérieur,venait de déboucher,le 11 mars 2024,sur un accord de principe en vue d’une forme d’autonomie de la Corse que devait consacrer un projet de loi organique constitutionnelle.
Bien que la dissolution ait compromis le calendrier initialement envisagé,le Sénat a décidé de maintenir sa mission d’information tout en en élargissant le champ au-delà des seules propositions issues du « processus de Beauvau ». « Il était important que l’on ait notre propre analyse,résume la rapporteure de la commission,Lauriane Josende,sénatrice (Les Républicains,LR) des Pyrénées-Orientales. Il nous fallait comprendre d’où l’on part avant de définir où l’on veut arriver. Nous nous sommes posé la question : pourquoi Beauvau et comment on en est arrivé à parler d’autonomie ? »
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.