A l’école musulmane de La Medersa,à Saint-Denis (La Réunion),le 1ᵉʳ novembre 2003. RICHARD BOUHET/AFP Sur le terrain de sport,une vingtaine d’élèves de CM2,filles et garçons,disputent une partie engagée de base-ball malgré le chaud soleil de l’après-midi. De l’autre côté du grillage,une professeure des écoles et une secrétaire installent des gâteaux sur une table pour les vendre aux parents afin de financer trois sorties scolaires. « Nous sommes une école normale,avec un fonctionnement normal »,sourit le chef d’établissement,Noor Moullan. Située en plein centre-ville,la Medersa de Saint-Denis,à l’origine une école coranique,est,depuis le 10 février 1970 et la signature d’un contrat avec l’éducation nationale,un établissement d’enseignement privé sur le modèle des écoles ou collèges catholiques.
« Ici,aucun cours religieux n’est effectué dans le temps laïque des enseignements »,souligne Salahoudine Cadjee,président de l’association de gestion de l’école la Medersa (AGEM),qui constitue le support financier et juridique de l’établissement.
Reconnaissable à son entrée monumentale blanche avec son portail en arc et ses six piliers,la Medersa reste l’une des institutions du monde éducatif réunionnais et un des symboles de l’histoire multiculturelle de l’île. Celui aussi des relations apaisées entre les autorités musulmanes locales et les pouvoirs publics. Un contexte bien différent de celui de l’Hexagone. La question de la place de l’islam,religion d’environ 10 % de la population de l’île,ne s’y pose pas.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.