Un lingot de métal chaud dans la presse de l’usine Aubert et Duval,où sont forgées les pièces nécessaires à la fabrication du canon automoteur français Caesar,à Firminy (Loire),le 1ᵉʳ décembre 2022. BRUNO AMSELLEM/DIVERGENCE POUR « LE MONDE » L’essor des dépenses militaires va-t-il permettre à l’économie française de sortir de sa torpeur ? S’il faut trouver une vertu à l’impératif européen d’assurer sa propre défense,c’est peut-être celle de donner un coup de pouce à une activité mise à mal,en France,par six mois d’incertitudes politiques et de vacance budgétaire,la remontée du chômage,la récession allemande… En 2025,la croissance ne devrait pas dépasser les 0,9 % selon la Banque de France – et encore,cette prévision est antérieure à la guerre commerciale lancée par Trump. « Les investissements dans la défense et l’économie pourraient renforcer croissance et inflation »,a résumé,jeudi 6 mars,Christine Lagarde,la présidente de la Banque centrale européenne (BCE).
Emmanuel Macron a fixé un objectif d’augmentation des dépenses militaires à 3,5 % du produit intérieur brut (PIB) à moyen terme,mais sans qu’une échéance précise n’ait été donnée,alors que le pays y consacre aujourd’hui un peu plus de 2 %. Soit une trentaine de milliards d’euros annuels supplémentaires à débourser pour la France. Selon le ministre des armées,Sébastien Lecornu,le budget de la défense de la France,de 50,5 milliards d’euros cette année (sans compter le coût des retraites) doit atteindre environ 67 milliards en 2030.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.