SÉVERIN MILLET Chaque lundi matin,Yveline Prouvost,professeure d’histoire-géographie à Roubaix (Nord),commence la semaine par une revue d’actualité avec ses élèves de 1re en spécialité histoire-géographie,géopolitique et sciences politiques (HGGSP). « Madame,ça va être la guerre ? » ; « Est-ce que vous avez vu la vidéo générée par intelligence artificielle [du président des Etats-Unis] Donald Trump buvant un verre à Gaza ? » Ces lycéens commentent les événements récents et attendent des éclairages de leur enseignante,singulièrement depuis le début du second mandat de Donald Trump,le 20 janvier. « La difficulté est de leur apporter des éléments dans un contexte mouvant et complexe,sans ajouter de l’inquiétude »,observe Yveline Prouvost.
Comme à chaque crise géopolitique,les professeurs d’histoire-géographie font face aux questions de leurs élèves. De l’avis des enseignants interrogés,elles sont moins nombreuses qu’après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 ou que lors du déclenchement de la guerre en Ukraine,en 2022. Mais,en classe de 3e comme en terminale,les bouleversements en cours percutent le programme – centré respectivement sur les thèmes « Le monde depuis 1945 » et « Les relations entre les puissances et l’opposition des modèles politiques,des années 1930 à nos jours » – et poussent les enseignants à faire des ponts entre passé et présent.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.