Estelle Alphand,lors du slalom géant féminin de la Coupe du monde Audi FIS de ski alpin,à Tremblant,Canada,le 2 décembre 2023. CHRISTOPE PALLOT/ZOOM/PRESSE SPORTS « Le 14 février 2017,au moment où le médecin m’annonce que j’ai le genou cassé,je me dis : “enfin,c’est fini…” » En racontant cela,Alice (le prénom a été modifié) a des sanglots dans la voix. Impossible pour la jeune femme d’oublier ces années de harcèlement moral qui l’ont empêchée d’accéder à un destin qui semblait pourtant tout tracé. L’histoire retiendra qu’elle a fait partie d’une génération sacrifiée,la relève d’une équipe de France qui aurait pu être aux avant-postes du ski alpin mondial,mais dont on a détruit,tout ou en partie,la carrière.
En 2024,« lors d’une intervention de Colosse aux pieds d’argile [une association qui lutte contre les violences dans le sport],j’ai pris conscience que ce qu’on a vécu durant toutes ces années en équipe de France,ce n’était pas du tout normal. » Si Alice dit « on »,c’est qu’elle n’a pas été la seule à subir du harcèlement moral sous le règne d’Anthony Séchaud,directeur des équipes de France féminine de ski alpin de 2014 à 2018,au vu et su de sa hiérarchie.
Ces années de souffrance psychologique,Alice les a partagées avec ses sœurs de galère,notamment Marie Massios et Estelle Alphand – la fille du skieur Luc Alphand. Pour rester soudé,ce trio de la génération née entre 1992 et 1995 s’était appelé « le groupe commando ». Ces skieuses s’estiment victimes de non-sélections injustes,d’ostracisme,de remarques sexistes et dégradantes répétées. Souvent,pendant que d’autres s’entraînaient,elles étaient chargées du lissage des pistes. Certaines skieuses devaient,elles,décharger les bagages.
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Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.