Jeannette Laot participe à une conférence de presse de la CFDT,le 10 juillet 1980,à Paris. PATRICK DE NOIRMONT / AFP Pionnière du féminisme dans le syndicalisme,figure historique de la CFDT,Jeannette Laot est morte le 14 mai à Strasbourg,à l’âge de 100 ans. Née dans une famille bretonne,catholique et de gauche,le 15 janvier 1925,à Landerneau (Finistère),elle fréquente une école catholique et devient pupille de la nation en 1938 après le décès de son père qui avait été gazé pendant la première guerre mondiale. Elle obtient cette année-là son certificat d’études et quitte l’école pour aider sa mère dans sa boucherie.
Durant l’Occupation,elle travaille chez une cousine modiste,la boucherie fermant certains jours faute d’approvisionnement. Jeannette Laot affirme vite sa volonté de concilier sa foi et son désir de justice sociale. En 1948,elle est embauchée à la manufacture de tabac de Morlaix comme ouvrière dans un atelier d’écôtage des feuilles de tabac puis à la confection de cigares. Elle adhère d’abord à Force ouvrière,mais,heurtée par sa proximité avec la direction et son anticléricalisme,elle fonde une section de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC),avec le concours de militants de l’Action catholique ouvrière.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.